Atelier Craftsmanship chez Agaetis !

22 juin 2021

La crise sanitaire que nous connaissons depuis maintenant plus d’un an a modifié de nombreuses habitudes. La présence dans les bureaux étant restreinte et contrôlée, le télétravail est devenu une norme. Malgré tout, la présence sur site est parfois requise. 

Il faut alors trouver une solution pour s’organiser et ainsi limiter les passages dans les locaux. Chaque entreprise a alors élaboré une stratégie propre se traduisant par plusieurs actions : des groupes de discussion pour simplement se tenir informé de qui sera présent, des logiciels de gestion de temps, des tableaux de présence… Toutes ces solutions plus ou moins abouties permettent de s’organiser, mais quid de la question de l’évolution des mesures avec la levée de certaines restrictions ? 

Chez Agaetis nous avons décidé de mettre notre savoir-faire au service de cette problématique, pour essayer de faciliter la régulation du nombre de collaborateurs dans les bureaux avec une solution pratique et déclinable. 

Un atelier craftsmanship sur plusieurs jours a alors été organisé, dans cet article vous pourrez en découvrir la démarche, l’organisation, les problèmes que nous avons pu rencontrer mais également la suite que nous envisageons pour ce projet.  

Pourquoi un atelier Craftsmanship ? 

Au fil de réunions d’équipes full stack developer, nous avons décidé de faire un atelier autour du craftsmanship pour les raisons suivantes :


  • Expérimenter des concepts et technologies :
  • Faire suite à notre formation TDD, 
  • Expérimenter la Clean Architecture avec de l’architecture hexagonale,
  • Utiliser NextJS et GraphQL pour les diffuser plus largement au sein de notre équipe,
  • Faire du React pour avoir une technologie commune.

  • Partager entre développeurs une expérience commune :
  • Ne travaillant pas tous ensemble, nous voulions partager nos connaissances,
  • Faire du pair programming pour en voir les avantages et pouvoir partager rapidement nos connaissances.

  • Créer un outil qui pourra nous servir :
  • Création d’un outil de réservation des locaux d’Agaetis en accord avec la jauge covid et les mesures de distanciation sociales en vigueur,
  • Recherches autour de l’UI et UX en fonction de nos capacités techniques.

Comment s'organise un atelier Craftsmanship ?

Nous avons demandé à Jean-Michel Gourbeau, coach agile, de nous aider pour l’organisation du projet. En amont, plusieurs étapes ont dû être réalisées afin de s’assurer que l’atelier se déroule dans les meilleures conditions possibles. 


Une première réunion de réflexion pour décider des technologies et concepts a alors été organisée puis un backlog a été créé ainsi qu’un projet dans gitlab avec l’initialisation de dépendances et l’ajout d’un exemple d’architecture hexagonale. 


À la suite de ces premières étapes primordiales, un des développeurs de l’équipe et notre chargée de communication se sont occupés de concevoir des maquettes afin de pouvoir visualiser rapidement le rendu de l’application et avoir le plus d’éléments possible pour débuter l’atelier. 


La première étape était de prioriser le backlog sans définir le temps nécessaire pour chaque tâche : no estimate. La seconde était l’explication technique du projet avec React, Next JS et l’architecture hexagonale pour que tous les membres de l’équipe puissent avancer au même rythme en ayant les mêmes connaissances. 

Pour mettre en application la formation TDD reçue quelques semaines plus tôt nous nous sommes séparés pour faire du pair programing avec pour ambition de changer de coéquipier toutes les demi-journées et de nous retrouver tous les matins pour faire un point sur l’avancement du projet. 


Mais voilà, entre le programme souhaité et ce qui se passe vraiment il y a toujours des différences… 

Attentes VS réalité

Un plan se déroule rarement à la perfection, il est normal de s’éloigner de la feuille de route et de rencontrer quelques difficultés, cela ne signifie pas pour autant que c’est un échec. Au contraire, se retrouver face à des difficultés nous pousse à nous adapter et à faire évoluer nos connaissances et le projet en lui-même. Voici les adaptations que nous avons dû faire, face à la réalité :


  • Le pair programming :
  • Il était en fait assez difficile de changer de binôme tant que la tâche en cours n’était pas terminée. Cela nous faisait perdre du temps, le nouveau binôme devant se familiariser avec la feature à réaliser et le code déjà écrit. 
  • Au final, sur trois jours d’atelier nous avons seulement changé deux fois de binôme.

  • Le TDD :
  • Il est plutôt difficile à mettre en place lorsqu’il s’agit de faire une partie qui concerne particulièrement l’affichage ou l’intégration de SSO par exemple. L’utilisation de Redux peut être une solution.
  • Nous avons dû abandonner les tests de rendu UI pour coller à notre fenêtre de 3 jours. 

  • Le remote :
  • Il nous a été plus difficile de suivre et donc de travailler en utilisant le pair programming,
  • Il nous également était moins facile de se concerter pour la coordination et l’organisation des tâches.

  • Les nouveautés et la complexité technique :
  • L’utilisation de NextJS, GraphQL et toutes les méthodologies, il a été difficile de tout mettre en place en même temps, 
  • La gestion du Server side Rendering de Next JS a ajouté de la complexité dans l’utilisation des libs, notamment pour le SSO.  

Et au final ?

Au bout des trois jours d’atelier nous avons réussi à finir toutes les tâches que nous avions classé en priorité 1. Le rendu est donc une application minimale mais fonctionnelle. 


En voici quelques éléments :

  • La connexion à l’application se fait grâce au compte mail du collaborateur,
  • Il est possible de réserver une date sur un calendrier (matin et/ou après-midi)
  • On peut voir les personnes présentes chaque jour dans les locaux 
  • Si le créneau souhaité est déjà réservé et que la jauge est remplie, une redirection est faite sur notre Slack permettant d’ouvrir une discussion et ainsi potentiellement libérer une place en échangeant sur les besoins de tous.  

Conclusion

Malgré les quelques problèmes évoqués plus haut dans cet article nous sommes satisfaits du rendu de l’application et surtout heureux d’avoir pu s’exercer à la pratique de pratiques craftsman et d’avoir eu l’occasion de les confronter à la réalité. 



Car plus que la livraison d’un outil pratique, cet atelier avait pour objectif de nous confronter à de nouveaux concepts et technologies pour tester nos connaissances et nos capacités à nous adapter.

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Ressources Agaetis

par Achats Agaetis 26 novembre 2025
Le contexte du projet : Groupe Aérospatial souhaitait optimiser le temps de contrôle dimensionnel des réservoirs de son lanceur spatial. Les méthodes traditionnelles, longues et peu satisfaisantes, ralentissaient la production et augmentaient les risques d’erreurs. Le besoin était de développer une application de contrôle qualité et dimensionnel intégrant de nouveaux moyens de mesure plus rapides et précis. L’objectifs : L’objectif principal était de concevoir et déployer une application installée sur un PC concentrateur capable de : lancer différents programmes de contrôle dimensionnel, intégrer des technologies de mesure avancées (profilomètres lasers, trackers laser), et améliorer la précision et la répétabilité des contrôles. Durée de mission : Mission de plusieurs mois, de la conception logicielle à la formation des équipes, en passant par l’intégration et les tests. Mise en œuvre : Agaetis a déployé une approche technique et collaborative : Développement de l’application : architecture logicielle adaptée aux besoins d’intégration industrielle. Collecte et traitement des données : intégration des mesures issues des machines à commande numérique, trackers laser et profilomètres. Optimisation des processus : automatisation des contrôles pour gagner en rapidité et réduire les erreurs. Accompagnement & formation : transfert de compétences aux équipes internes pour assurer la continuité. Résultats obtenus : Temps de contrôle réduit : amélioration notable de la productivité. Précision accrue : fiabilisation des mesures grâce à l’intégration de nouvelles technologies. Réduction des erreurs : contrôles plus rapides et répétables. Compétences préservées : maintien de la connaissance technique dans l’organisation. Facteurs clés de succès : Expertise technique d’Agaetis en développement industriel et IoT . Grande flexibilité dans la collaboration avec le client. Intégration fluide des données issues de différents équipements. Approche orientée impact et résultats mesurables. Et vous ? Vous vous interrogez sur : l’optimisation de vos processus de contrôle industriel, l’intégration de nouvelles technologies de mesure, ou la digitalisation de vos applications qualité ? 👉 Contactez nos experts pour moderniser vos contrôles industriels et accroître votre performance opérationnelle.
par David Walter 26 novembre 2025
Directus est-il l’avenir du Low Code ? 1. Comprendre le contexte : le rêve et les limites du Low Code L’essor des outils Low Code et No Code Les solutions no-code visent à simplifier complètement le processus, offrant des interfaces visuelles de type drag&drop, tandis que les plateformes low-code combinent cette simplicité avec la possibilité d’intégrer du code personnalisé pour des besoins plus avancés. Ces outils ont progressivement trouvé leur place dans les entreprises, permettant de créer des POC rapidement ou de moderniser des processus internes simples. Les premiers outils donnant accès à des fonctionnalités de développement simplifiées sont apparus dans les années 90 et début 2000. Mais par leur coût, ils étaient réservés à de grandes entreprises, mais avaient des possibilités limitées et restaient peu scalables. Les outils low code/no code comme nous les connaissons aujourd’hui se sont popularisés au début des années 2010 en réponse à la demande croissante des entreprises pour la digitalisation de processus métiers. Face à la forte demande de développeurs et à la complexité croissante des projets numériques, ces plateformes ont permis à des utilisateurs non techniques de créer des applications, automatiser des workflows et gérer des données sans écrire de code complexe. Quelques chiffres pour comprendre le phénomène Pour évaluer l’impact du no-code en France, examinons quelques statistiques significatives. Entre 2020 et 2025, le no-code est passé d'une tendance émergente à une solution adoptée par une majorité d'entreprises. Une étude réalisée par Hostinger révèle que 71 % des cadres et dirigeants français ont adopté des solutions no-code en 2025 , contre seulement 25 % en 2020. Cette progression illustre une mutation profonde des pratiques numériques. - No-code France : Cette communauté, initié par Contournement en 2019, est passée de 5 000 membres en 2020 à plus de 13 000 en 2025. Elle est la plus grande communauté francophone autour du No-code et regroupe professionnels, freelances et passionnés. - Le SFPN (Société Française des Professionnels du No-code) : Créée en 2020, son but est de fédérer et représenter le No-code au niveau national. Elle organise des événements tels que le Tour de France du No-code et le No-code Summit, et a vu ses adhérents tripler pour atteindre 1 500 membres actifs en 2025. 
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