Kescape : notre escape game  !

18 mars 2022

Kescape, contraction de « Kubernetes » et « Escape game » (jeu d’évasion) est le projet interne Agaetis mené par  Pierre Pironin Jérémy Cotineau  et Florian  Ruynat  depuis juin 2021. L’idée principale derrière ce travail est de rendre la partie test des entretiens plus ludique à la fois pour le candidat et pour le recruteur, et d’avoir une vision globale des capacités et connaissances des postulants dans un environnement réaliste.

La création d’une bibliothèque d’exercices s’est alors transformée en création d’un escape game, challenge motivant et instructif pour les trois architectes Kubernetes d’Agaetis. 

Génèse du projet, état d’avancement, organisation, il est l’heure de prendre la température de Kescape avec une interview de l’équipe ! 


Comment vous est venue l’idée de Kescape  ? 

Pierre 

Après la certification K8S obtenue par Jérémy en début d’année dernière, nous avons commencé à réfléchir à la création d’une bibliothèque d’exercices pour le recrutement. 

Nous sommes partis de cette certification pour faire des exercices sur les thèmes qu’elle contient. Ce travail a donné naissance à de la documentation avec une bibliothèque importante d’exercices. Nous voulions aller plus loin et les rendre plus attrayants, plus ludiques. 


Jérémy

L’idée de l’escape game est venue naturellement car Pierre en avait fait un quelques jours avant ! Ce format nous a paru être une bonne option car il cochait toutes nos cases de prérequis tout en étant plus ludique. Il permet de valider les connaissances des candidats pour agrandir l’équipe K8S, avec un support intéressant pour nous à créer et pour les candidats à utiliser. 


Florian

On était d’accord sur le constat : il manquait vraiment une bibliothèque d’exercices de recrutement, et à chaque fois que l’on devait en produire c’était très chronophage pour au final produire un contenu assez statique, pas vraiment différent. 

L’escape game permet un suivi, un enchaînement, un fil rouge sous la forme d’une « histoire » de pièce en pièce(c’est d’ailleurs ce qui le rend différent de la certification en elle-même). Pour créer ces pièces on a d’ailleurs pu s’inspirer des exercices que l’on avait déjà créés. 

L’étape d’après serait d’en faire un jeu pour montrer ce que l’on sait faire chez Agaetis, développer une application et y impliquer d’autres membres de l’équipe Agaetis ! Pour le moment nos emplois du temps en décident autrement mais on garde l’idée dans un coin de notre tête  !


Jérémy 

C’est aussi un plus de présenter ce genre de projet aux candidats pour l’effet « wow » ! Comme dans un vrai escape game, il y a un niveau graduel dans les exercices, ce qui nous permet de positionner rapidement le niveau d’un candidat selon le niveau où il bloque. 

Pierre

Lorsque l’idée a été validée par tout le monde, j’ai monté un Kanban simple, rapide et nous avons commencé à constituer notre backlog de travail.


Comment et quand trouvez-vous le temps de développer ce projet  ? 

Jérémy  

On travaille dessus tous les lundis sur notre temps de veille. Dès qu’on a un peu de temps la semaine on travaille aussi dessus ! On avait prévu de mobiliser une semaine à l’approche de Noël pour travailler dessus tous ensemble, dans l’esprit d’un workshop, mais ça n’a pas été possible… On ne désespère pas et on garde l’idée pour plus tard  ! 


Florian  

Pour notre organisation on fait généralement un point le lundi matin, ce qui nous permet de nous synchroniser, de faire des démos, faire un tour du backlog. Avec Jérémy on a travaillé sur les « fondations » chacun de notre côté pour avancer ensuite en parallèle et itérer sur la construction du produit. 


Pierre

On voulait surtout trouver un projet interne pour travailler tous ensemble. Déjà tous les trois, mais on a aussi ouvert le projet aux membres de l’équipe Agaetis pour leur permettre d’intervenir s’ils le souhaitaient, ou même pour suivre l’évolution du projet. 

Le but étant de créer un produit qui reflète tous nos savoir-faire. 


Et d’ailleurs pourquoi le nom Kescape  ?

Pierre

C’est Jérémy qui l’a trouvé ! Pour la petite histoire nous avions fait un sondage en interne et c’est cette suggestion qui l’a emportée haut la main ! On avait soumis trois noms potentiels à toute l’équipe Agaetis : 

  • KubeScape, 
  • KuberneScape
  • Et Kescape 

C’est donc une décision collective et avec un peu de recul c’était sans conteste le mieux des trois ! 


Le fait d’être majoritairement en télétravail a-t-il eu un impact sur le projet Kescape ? 

Jérémy

Pas du tout, comme on travaille chacun de notre côté on a réussi à rester assez autonomes sur nos tâches, et on arrive aussi facilement à reprendre ce que les autres membres de l’équipe ont pu produire pour s’en servir. D’ailleurs on travaille souvent sur des projets open source, donc il n’y a rien de nouveau pour nous dans le fait de travailler en étant tous éloignés.


Florian

On commence à avoir l’habitude du télétravail, et nous sommes tous les trois assez réactifs, ce qui nous permet d’échanger rapidement lorsqu’on a des questions

On n’a pour le moment jamais été confrontés à une situation où l’on a pu se dire « le télétravail nous porte préjudice ».


Et maintenant, vous en êtes où dans le projet Kescape  ?  

Pierre

La plus grosse partie du travail d’implémentation a été faite par Florian et Jérémy, on a réussi à obtenir quelque chose qui fonctionne. Pour le moment, plutôt qu’une application web, on utilise un compagnon Slack pour donner les indices et valider les réponses, par exemple. L’objectif actuel est de finaliser cette partie. On aimerait aussi essayer d’habiller le plus possible le produit avec des visuels, pour le rendre encore plus attrayant ! 


Jérémy

On aurait aimé le présenter en version bêta en interne dans un premier temps pour avoir des retours et le rendre ensuite accessible une fois que l’on sera sûr que tout fonctionne bien. 


Des difficultés  ? Des surprises  ?

Pierre

Sur la partie organisation on n’a pas vraiment eu beaucoup de surprises. On pouvait parfois rester un peu sur notre faim, ne pouvant travailler qu’un jour par semaine sur le sujet.


Florian et Jérémy

Au niveau de l’implémentation on a rencontré pas mal de difficultés, mais aussi de bonnes surprises ! On savait que l’on était assez libres, vu que c’était un projet interne, et que l’on pouvait tester de nouvelles choses sans avoir à stresser du rendu : si ça ne marchait pas, on recommençait. Ce type de projet nous permet de nous tester nous-mêmes et du coup de nous améliorer aussi ! Cette partie pourra d’ailleurs faire l’objet d’un article à part entière, pour rentrer plus amplement dans les détails de l’implémentation, des outils, des langages utilisés… 


Que tirez-vous de ce projet ? Qu’est-ce qui vous a plu ou déplu  ?  

Jérémy

Directement je pense au fait de travailler sur un autre sujet que notre projet client actuel, qui est un sujet assez exploratoire. Avec Kescape on peut toucher et essayer de nouvelles choses, alors que sur un projet client on ne peut pas vraiment se permettre de perdre du temps. Ne pas avoir de contrainte de temps, c’est plutôt agréable, tout comme le fait d’être autonome   !

 

Florian

Pour compléter ce que dit Jérémy, je dirais aussi que même si l’on travaille sur le même projet client, nous ne sommes pas dans la même équipe. Du coup ce projet interne nous permet aussi de nous retrouver et de travailler tous les trois, d’échanger et de partager nos connaissances.

On a pu nous challenger entre nous en nous proposant de nouvelles façon de faire, d’échanger sur les langages à utiliser… Tous nos échanges nous permettent de créer un produit qualitatif, tout en sortant de notre zone de confort. 


Pierre

En fin de compte, je dirais que ce projet nous a permis de trouver un équilibre pour respirer sans sortir de l’écosystème dans lequel on baigne et le mouvement dans lequel on s’inscrit. On peut dire que c’est notre « cour de récréation », on a hâte de commencer la semaine. 


Jérémy 

C’est exactement ce que dit Pierre, c’est un peu le réveil en douceur de la semaine, comme des étirements avant une séance de sport ! On a réussi à rendre une tâche pas forcément attrayante, la création d’exercices pour le recrutement, en une mission beaucoup plus « fun », qui nous donne envie de travailler dessus.


Pour terminer, avez-vous une date ou un ordre d’idée pour la sortie de ce projet  ? 

Pierre

On aimerait bien faire tester une première version d’ici fin mars. On sait qu’il y aura des choses à modifier, mais le faire tester en interne nous permettra justement d’étayer le projet pour le rendre le plus performant possible. Donc pour conclure je dirais qu’il va falloir rester connecté, parce que Kescape ne saurait tarder  !

Ressources Agaetis

par Achats Agaetis 26 novembre 2025
Le contexte du projet : Groupe Aérospatial souhaitait optimiser le temps de contrôle dimensionnel des réservoirs de son lanceur spatial. Les méthodes traditionnelles, longues et peu satisfaisantes, ralentissaient la production et augmentaient les risques d’erreurs. Le besoin était de développer une application de contrôle qualité et dimensionnel intégrant de nouveaux moyens de mesure plus rapides et précis. L’objectifs : L’objectif principal était de concevoir et déployer une application installée sur un PC concentrateur capable de : lancer différents programmes de contrôle dimensionnel, intégrer des technologies de mesure avancées (profilomètres lasers, trackers laser), et améliorer la précision et la répétabilité des contrôles. Durée de mission : Mission de plusieurs mois, de la conception logicielle à la formation des équipes, en passant par l’intégration et les tests. Mise en œuvre : Agaetis a déployé une approche technique et collaborative : Développement de l’application : architecture logicielle adaptée aux besoins d’intégration industrielle. Collecte et traitement des données : intégration des mesures issues des machines à commande numérique, trackers laser et profilomètres. Optimisation des processus : automatisation des contrôles pour gagner en rapidité et réduire les erreurs. Accompagnement & formation : transfert de compétences aux équipes internes pour assurer la continuité. Résultats obtenus : Temps de contrôle réduit : amélioration notable de la productivité. Précision accrue : fiabilisation des mesures grâce à l’intégration de nouvelles technologies. Réduction des erreurs : contrôles plus rapides et répétables. Compétences préservées : maintien de la connaissance technique dans l’organisation. Facteurs clés de succès : Expertise technique d’Agaetis en développement industriel et IoT . Grande flexibilité dans la collaboration avec le client. Intégration fluide des données issues de différents équipements. Approche orientée impact et résultats mesurables. Et vous ? Vous vous interrogez sur : l’optimisation de vos processus de contrôle industriel, l’intégration de nouvelles technologies de mesure, ou la digitalisation de vos applications qualité ? 👉 Contactez nos experts pour moderniser vos contrôles industriels et accroître votre performance opérationnelle.
par David Walter 26 novembre 2025
Directus est-il l’avenir du Low Code ? 1. Comprendre le contexte : le rêve et les limites du Low Code L’essor des outils Low Code et No Code Les solutions no-code visent à simplifier complètement le processus, offrant des interfaces visuelles de type drag&drop, tandis que les plateformes low-code combinent cette simplicité avec la possibilité d’intégrer du code personnalisé pour des besoins plus avancés. Ces outils ont progressivement trouvé leur place dans les entreprises, permettant de créer des POC rapidement ou de moderniser des processus internes simples. Les premiers outils donnant accès à des fonctionnalités de développement simplifiées sont apparus dans les années 90 et début 2000. Mais par leur coût, ils étaient réservés à de grandes entreprises, mais avaient des possibilités limitées et restaient peu scalables. Les outils low code/no code comme nous les connaissons aujourd’hui se sont popularisés au début des années 2010 en réponse à la demande croissante des entreprises pour la digitalisation de processus métiers. Face à la forte demande de développeurs et à la complexité croissante des projets numériques, ces plateformes ont permis à des utilisateurs non techniques de créer des applications, automatiser des workflows et gérer des données sans écrire de code complexe. Quelques chiffres pour comprendre le phénomène Pour évaluer l’impact du no-code en France, examinons quelques statistiques significatives. Entre 2020 et 2025, le no-code est passé d'une tendance émergente à une solution adoptée par une majorité d'entreprises. Une étude réalisée par Hostinger révèle que 71 % des cadres et dirigeants français ont adopté des solutions no-code en 2025 , contre seulement 25 % en 2020. Cette progression illustre une mutation profonde des pratiques numériques. - No-code France : Cette communauté, initié par Contournement en 2019, est passée de 5 000 membres en 2020 à plus de 13 000 en 2025. Elle est la plus grande communauté francophone autour du No-code et regroupe professionnels, freelances et passionnés. - Le SFPN (Société Française des Professionnels du No-code) : Créée en 2020, son but est de fédérer et représenter le No-code au niveau national. Elle organise des événements tels que le Tour de France du No-code et le No-code Summit, et a vu ses adhérents tripler pour atteindre 1 500 membres actifs en 2025. 
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